Vital’news : Vous venez d’être nommée par la ministre des Sports directrice technique nationale de la FFRS… Quelles sont vos impressions ?
Nadia Mimoun : Je suis honorée par cette nomination qui résulte d’une mûre réflexion et d’échanges avec le président de la Fédération, Denis Roussier, en amont de l’acte de candidature. Le processus de recrutement du ministère, auquel le président prend part, est particulièrement long et rigoureux. Je reçois cette nomination comme une reconnaissance de mon parcours professionnel et aussi un nouveau défi.
Je suis prête à investir toute mon énergie pour accompagner la belle Fédération française de la retraite sportive dans son développement.
V. : Pouvez-vous nous rappeler en quelques lignes votre parcours ?
N. M. : En vingt-deux années d’expérience professionnelle comme cadre d’État du ministère chargé des Sports, j’ai eu l’opportunité de travailler dans plusieurs secteurs : en tant qu’entraîneur de haut niveau en gymnastique rythmique, puis comme conseillère d’animation sportive en services déconcentrés de l’État et, enfin, comme chargée de mission pendant cinq ans en administration centrale, pour contribuer à la mise en œuvre des politiques publiques du sport, sport santé et honorabilité notamment.
C’est dans cette continuité et avec le plus grand intérêt que j’ai rejoint la Fédération il y a deux ans, et plus particulièrement l’équipe technique fédérale, placée auprès de Sylvie Kinet, alors directrice technique nationale. Sylvie Kinet ayant fait valoir ses droits à la retraite en janvier dernier, j’ai assuré l’intérim depuis. J’ai donc une pensée toute particulière pour Sylvie et je la remercie très chaleureusement pour son accueil pendant toute cette période !
C’est dans cette continuité et avec le plus grand intérêt que j’ai rejoint la Fédération il y a deux ans, et plus particulièrement l’équipe technique fédérale, placée auprès de Sylvie Kinet, alors directrice technique nationale. Sylvie Kinet ayant fait valoir ses droits à la retraite en janvier dernier, j’ai assuré l’intérim depuis. J’ai donc une pensée toute particulière pour Sylvie et je la remercie très chaleureusement pour son accueil pendant toute cette période !
V. Quelles sont vos missions ?
N. M. : La mission de directrice technique nationale est d’une part, en tant que représentant du ministère, de participer à la vie de la Fédération et d’y apporter les politiques que l’État souhaite mettre en place dans le domaine du sport ; et d’autre part, de contribuer à la définition de la politique sportive de la Fédération et de l’accompagner dans sa mise en œuvre, en lien étroit avec l’équipe fédérale (le président, le Comité directeur et l’équipe des salariés dirigée par Olivier Goy et Cyrielle Picard).
Il me revient également d’animer et de coordonner l’action de l’équipe technique constituée de six cadres techniques fédéraux, d’apporter de l’expertise sur les différents projets dans le cadre des travaux de ses commissions et de veiller à leur cohérence avec les politiques publiques ministérielles, en matière de réglementation par exemple.
Il me revient également d’animer et de coordonner l’action de l’équipe technique constituée de six cadres techniques fédéraux, d’apporter de l’expertise sur les différents projets dans le cadre des travaux de ses commissions et de veiller à leur cohérence avec les politiques publiques ministérielles, en matière de réglementation par exemple.
V. : Les principaux dossiers et vos axes prioritaires de travail ?
N. M. : Le sujet de la formation est un axe de travail prioritaire pour la direction technique nationale : de la création à l’actualisation des contenus à destination des animateurs, des instructeurs et des dirigeants, en passant par la formation des futurs instructeurs jusqu’à leur formation continue.
Par ailleurs, j’accompagne de nouveaux travaux qui ont débuté récemment tels que la « Prévention et la lutte contre toutes les formes de violences » ou encore la dimension « Sport durable ».
V. : Vous êtes salariée par le ministère… que vous représentez à la Fédération. Comment votre mission s’organise-t-elle ?
N. M. : Je représente le ministère auprès de la Fédération et inversement, je représente la Fédération auprès des services de l’État.
Mon rôle est d’accompagner l'action fédérale. Je fais le lien entre la Fédération, le ministère et l'Agence nationale du sport auprès de laquelle je représente la Fédération pour négocier les subventions d'État : le contrat de développement et le PSF que certaines structures (clubs, Coders et Corers) connaissent déjà. Je dois aussi rendre compte de la bonne utilisation de ces subventions.
Toutefois, je n’assure pas ces missions de manière totalement isolée évidemment. Ce travail est assuré en lien avec toute l’équipe des élus et des salariés de la Fédération.
Dans le cadre de ma mission de directrice technique, je m'assure que le travail de l’équipe technique est dans la droite ligne du projet fédéral, la législation et la réglementation du Code du sport que la Fédération doit respecter en tant que fédération sportive agréée.
V. : Comment concevez-vous les missions de vos conseillers techniques ?
N. M. : Pour rappel, les conseillers techniques sont placés sous l’autorité hiérarchique du président de la Fédération, l’employeur, de la direction générale par délégation, et sous l’autorité fonctionnelle de la direction technique nationale.
Ce sont avant tout des techniciens spécialistes des activités sportives dans toutes leurs dimensions et c’est parce qu’ils sont experts que ce sont des conseillers. Plus concrètement et à titre d’exemples, ils sont chargés d’ingénierie de formation, de développement de la pratique tant au niveau national que territorial, et d’expertise technique en matière de sécurité des pratiques. C’est la raison pour laquelle ils participent, chacun dans leur domaine d’expertise, aux travaux des commissions fédérales. Ils constituent également des relais et personnes ressources au sein des territoires. Mais l’équipe technique n’agit pas seule non plus dans ces missions : l’appui du siège fédéral constitue un atout majeur dans leurs actions.
Leurs missions peuvent être illustrées de la manière suivante : interventions en formations et gestion intégrale de la plateforme de formation, accompagnement des territoires sur des séances de découvertes et sur leurs démarches administratives et demandes de subvention, participation à des travaux de recherches scientifiques, et plus encore…
V. : Quelle est votre vision pour la Fédération ?
N. M. : La FFRS est assurément une fédération sportive d’avenir, présentant un potentiel de développement important à plusieurs titres. Je n’en citerai ici qu’un seul : l’évolution sociodémographique de la population.
Deux des enjeux majeurs de la Fédération sont par conséquent de se montrer attractive auprès d’une population en évolution et particulièrement celle des plus « jeunes », en modernisant et en innovant dans les activités proposées, tout en renforçant les offres de pratiques adaptées aux plus avancés en âge.
Les leitmotivs sont les suivants : convivialité, plaisir, bien-être, santé et sécurité.
Deux des enjeux majeurs de la Fédération sont par conséquent de se montrer attractive auprès d’une population en évolution et particulièrement celle des plus « jeunes », en modernisant et en innovant dans les activités proposées, tout en renforçant les offres de pratiques adaptées aux plus avancés en âge.
Les leitmotivs sont les suivants : convivialité, plaisir, bien-être, santé et sécurité.